Ces générations qui ne voient pas le rôle du manager traditionnel
La génération Y et la génération Z sont arrivées sur le marché du travail avec une vision peu flatteuse de celle-ci. Depuis qu’ils sont nés, ces deux générations ont été quotidiennement confrontées aux situations de chômage, licenciement, pression au travail et gel des salaires si bien qu’elles semblent s’être immunisées contre tous ces aspects négatifs du monde du travail. En conséquence, ces générations se retrouvent peu impressionnées par l’entreprise et encore moins par le concept de hiérarchie.
Les générations Y et Z et l’entreprise
Les entreprises ont vraiment du mal à garder dans leurs rangs les générations Y et Z. Il est fréquent que leur arrivée dans une entreprise provoque des remous, ces jeunes adultes qui n’hésitent pas à exprimer ce qu’ils pensent. C’est l’une des nombreuses raisons qui font qu’ils soient fréquemment accusés d’être irrespectueux de la hiérarchie, paresseux, peu créatifs et surtout peu fidèles aux entreprises qui les embauchent.
Cependant, le problème est bien plus complexe qu’il y paraît. Pour ainsi dire, les millennials ont chez eux, la même rage de vaincre comme les générations X (leurs parents avant eux) mais ils souhaiteraient réussir par eux même. 90 % d’entre eux rêvent de devenir leur propre patron, mais en fin de compte, seule la moitié d’entre eux y parviendront. Pour les restants qui se mettent au service des entreprises, un style de management adéquat doit être instauré.
Les générations Y et Z ne sont pas impossibles à manager
De nombreuses études ont été menées sur les générations Y et Z et leurs relations avec l’entreprise et la hiérarchie. Les spécialistes de la question sont unanimes sur la question, le style de management n’a pas à être modifié pour chaque génération. En fait, c’est aux générations Y et Z de s’adapter à la culture et aux valeurs qui sont véhiculées par l’entreprise qui les embauche. Ainsi, il faut constamment vérifier que ces valeurs soient partagées par les recrues, autrement, il ne résultera que frictions et conflits.
Pour les générations Y et Z qui décident de travailler pour un employeur, ce n’est pas tellement la hiérarchie qui leur pose souci, mais plutôt la nature du travail en soi. Des études menées auraient prouvé que pour la majorité des jeunes de ces générations Y et Z, le mal-être au travail serait provoqué par une non-correspondance, voire une distorsion entre leur personnalité et l’emploi qu’ils occupent.
C’est là que l’entreprise prend conscience de l’enjeu du bon recrutement de ces jeunes. Dès l’entretien d’embauche, il faut donc leur faire comprendre les valeurs de l’entreprise. Vous pouvez solliciter l’expertise d’un cabinet de conseil en gestion d’entreprise pour vous assister dans cette démarche.
De quoi ont besoin les générations Y et Z ?
Stagner dans un même emploi, c’est ce dont ont peur les générations Y et Z. Il faudra donc leur faire comprendre à leur embauche qu’il y a bien une perspective d’évolution au sein de l’entreprise, autrement ils tourneront les talents. Rien de bien nouveau, car la génération X a exprimé les mêmes craintes.
Mais ce dont a besoin les générations Y et Z, c’est d’un environnement de travail libre de toute pression et de tout stress. Pour motiver les travailleurs et conserver ceux qui ajoutent une réelle valeur ajoutée à l’entreprise, il faut leur laisser une marge de manœuvre dans ce qu’ils font.