« Le travail » un célèbre chanteur nous chantait « la travail c’est la santé et rien faire c’est la conserver… »
Le bureau, son lieu de travail est à priori un lieu de socialisation, d’épanouissement personnel et professionnel mais c’est surtout l’entreprise reste le catalyseur de toutes les aspirations vers le Bien Etre et en même temps l’expression de Mal Etre.
Dans l’émission le monde en face « les aventures du travail nomade et la fin du bureau » le docteur François BAUMANN spécialiste de la souffrance au travail nous dit que » 50% des salariés expriment que le leur Travail a perdu le SENS de ce qu’ils font. Cette perte de sens viendrait l’espace de travail aurait tendance à déshumaniser le travail dans les open-space par exemple. En fin celle-ci nous mènerez au Burns Out pour lui une extinction des Feux donc une perte de lumière sur notre Travail ».
Madame Julia de Funès Philosophe nous exprime que cette perte de sens est aussi dans l’intitulé des postes par exemple : « coordinateur de flux transverses » limpide. Pour elle les gens manquent de ne pas voir la réalisation concrète de leur travail, certains diplômés ingénieur reviennent à des métiers manuel ou relationnel comme boucher ou boulanger où leur contribution est plus concrète. La question n’est pas d’être utile mais de reproduire une mécanique, en fait appartenir à une Entreprise qui a pour seul projet d’être économiquement rentable n’a pas plus le SENS qu’on lui prêté ».
Thomas COUTROT économiste qui a mené une enquête sur le bien Etre au travail nous dit :
» 30% des salariés trouvent un sens et peuvent s’épanouir dans leur travail et 20% qui s’en accommodent. Donc 50% qui disent que le travail a un rôle de déstabilisation de leur santé mentale surtout dans les catégories plus qualifiées. » pour Thomas l’entreprise s’est technicisée à rendre renfort d’application de « Process » qui réduit le collaborateur à le respecter (contrôle permanent) et à remplir des tableaux qui lui ferait perdre tout son sens.
Ainsi 15-20% des salariés pour lui ne comprendrait pas à quoi ils servent même si au demeurant ils sont très bien payés. Le contrôle informatisé en temps réel (imposé par la finance) multiplie cette désincarnation du travail et exprime le sentiment « A quoi nous servons ! »
Enfin, notre société nous donne une injonction au Bonheur à tout prix qui veut nous dire que si nous ne sommes pas heureux nous sommes de loosers. Il manque aux salariés de la mobilité (génération y), de l’autonomie, de l’authenticité et plus de confiance nous dit la philosophe et l’économiste voudrait libérer le travail, l’autonomiser, libérer le champ des possibles pour retrouver ce sentiment d’appartenance (volonté d’expérience).
Quelle peut être l’organisation idéale pour répondre à ce mal Etre, cette perte de sens ?
Des temps de respiration, de rêve de méditation (oublier son travail) des temps pour travailler et se poser. C’est peut-être comme l’a écrit Frédéric Lalou une Entreprise auto gouvernée avec des collectifs autonomes concourront à la même mission et ayant des procédures de délibération.
Notre philosophe qui nous dit que le culte du Moi va s’accentuer où il faut plus d’autonomie, de simplification et libéralisation.
Pour résumer cette article en tant que Manager avons-nous conscience de :
- SENS que nous donnons à notre travail (mission) et celui de nos collaborateurs
- La Valeur à la contribution de chacune et chacun dans la réalisation de l’équipe et de l’Entreprise
- L’Ecoute de nos collaborateurs dans leur quête d’autonomie et de simplification
Je vous invite à en découvrir plus dans le replay sur le lien:https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/960621-le-monde-en-face.html
Je reste à votre écoute pour échanger sur le sujet
Bien à vous
Bernard